La publication de l’inventaire d’un ensemble de lettres reçues par le docteur Frédéric Beaudouin (1856-1930) fournit l’occasion de se pencher sur la vie et la carrière de ce médecin et érudit bas normand.
Le docteur Beaudouin et sa famille
Son père, Henri Beaudouin (1826-1905), est décrit comme « un vieillard qui fut à la fois un chrétien d’élite, un savant de valeur et un écrivain de talent. » [BEAUDOUIN 1905] Botaniste et érudit local, Henri Beaudouin est l’auteur de travaux sur l’occupation d’Alençon par les Prussiens en 1871, d’un essai historique sur la cathédrale et le chapitre de Séez, en collaboration avec le chanoine et ancien vicaire général Hector Marais [BEAUDOUIN 1876], ou encore d’une imposante biographie de Jean-Jacques Rousseau [BEAUDOUIN 1891].
Quant à son frère aîné, Édouard Beaudouin (1854-1899), il devient professeur à la faculté de droit de Grenoble [SALEILLES 1900].
Après avoir commencé ses études de médecine à Rennes, Frédéric Beaudouin les achève à Paris où, reçu externe des hôpitaux, il est l’élève de Bucquoy, Rendu, de Saint-Germain, Monod, Trélat et Potain. En 1881, il soutient sa thèse intitulée : De quelques troubles mécaniques de la circulation du sang dans les maladies du cœur et dans la compression des vaisseaux. Étude mécanique et clinique.
Il revient se fixer à Alençon, mais continue d’être actif au sein de réseaux médicaux dont Paris est le centre. Il fait ainsi partie des 83 médecins ayant pris la peine de répondre à l’enquête instituée en février 1884 sur la contagiosité de la tuberculose, pour le compte d’une Commission de phtisiologie de la Société médicale des hôpitaux de Paris [VALLIN 1886]. 57 d’entre eux croient en la contagiosité de la tuberculose, 13 la nient, 11 restent dans le doute, 2 apportent une réponse non compréhensible. Émile Vallin fait montre d’un certain agacement, déplorant l’absence de méthode, le fait que les médecins « n’ont tenu aucun compte du questionnaire » ou « ont exposé les faits comme on peut le faire dans une lettre ou dans une conversation », nécessitant dès lors des échanges épistolaires pour l’obtention de renseignements complémentaires. Parmi les 213 cas de contagion recensés, 107 concernent des cas de contagion entre conjoints, 73 entre parents consanguins, 16 entre parents éloignés, 32 entre étrangers. La commission constate moins de contagion dans les classes aisées, écart attribuable selon le rapporteur à l’absence de lit conjugal partagé, à la mauvaise ventilation et au défaut de propreté de la chambre du malade.
Le docteur Beaudouin livre son analyse des cas de contagion dans la ville d’Alençon :
« M. Beaudouin, d’Alençon, n’a vu la contagion se produire que dans les cas où la tuberculose pulmonaire a une marche chronique, torpide, où le malade, circulant dans la maison pendant plusieurs années, souille partout le sol du produit de son expectoration. D’après lui, la tuberculose aurait d’ordinaire à Alençon une marche très rapide ; la phthisie à cavernes y est rare, on voit bien plus souvent la phthisie aiguë, la tuberculisation des méninges ou des plèvres ; aussi les cas de contagion lui paraissent-ils plus rares dans cette ville qu’ailleurs ; il en cite cependant deux cas intéressants. » [VALLIN 1886 p. 93]
À côté de son activité médicale, il est très actif dans diverses sociétés savantes, telle la Société historique et archéologique de l’Orne ou la Société française d’histoire de la médecine. Il livre, à ces sociétés comme aux journaux locaux, médicaux (Année médicale de Caen, La Normandie médicale de Rouen) ou non (Revue normande et percheronne illustrée), de nombreuses études, sur Desgenettes, Marguerite de Lorraine duchesse d’Alençon, Miguel Servet, Molière ou encore La Fontaine [OURSEL 1912].
Lorsque survient la Première Guerre mondiale, âgé déjà, il demande à exercer et est affecté à la direction d’une ambulance à Sablé. Un scandale local, relaté avec une verve pittoresque par Paul Delaunay [DELAUNAY 1930], lui vaut d’être affecté au front, à Vadelaincourt. L’élévation dans l’ordre national de la Légion d’honneur, par arrêté ministériel du 29 décembre 1916, vient couronner son action.
La correspondance passive du docteur Beaudouin
Les lettres conservées sous la cote Ms 1427 (2298) forment, dans leur plus grande partie, la correspondance médicale reçue par le médecin alençonnais, en provenance de ses confrères parisiens, ceux de sa génération comme ses maîtres d’externat : Henri Barth (1853-1945), Raphaël Blanchard (1857-1919), Jules Bucquoy (1829-1920), Anatole Chauffard (1855-1932), Amédée Dumontpallier (1826-1899), Pierre Marie (1853-1940), etc.
Elle est composée de consultations, d’ordonnances parfois, destinées à confirmer ou compléter le diagnostic posé par le docteur Beaudouin et le traitement préconisé.
Des confrères au chevet des proches
Parmi les consultations demandées à ses confrères, certaines concernent plus spécifiquement l’entourage familial du docteur Beaudouin : son père, un de ses oncles, sa belle-sœur, sa propre femme, sa fille, son fils.
En mars 1905, le docteur Henri Barth (1853-1945) consent ainsi à examiner le valétudinaire fils de son confrère, alors âgé de 22 ans ; il déclare de manière sibylline :
« […] croyez bien que si ce jeune homme consentait à revenir de temps en temps me consulter je ferais mon possible pour le ramener insensiblement à des idées plus saines et à une conduite capable de vous satisfaire. » [BANM, Ms 1427 (2298) n° 12]
Le mystère s’éclaircit dans une lettre du mois d’octobre, dans laquelle le fils du grand professeur parisien conseille à son ami normand la souplesse :
« Je lui ai dit très franchement qu’il me paraissait, non pas malade, mais délicat et vulnérable et je lui ai fait des recommandations très précises, au sujet de l’hygiène tant physique que morale. Il m’a paru disposé à les suivre. Il a abandonné son projet de tournée et reste à Paris ; il reviendra me voir s’il a quelque chose de nouveau. // A votre place, s’il a réellement le goût du théâtre, je le laisserais faire : il n’y a pas de sot métier et peut-être réussira-t-il. » [BANM, Ms 1427 (2298) n° 13]
Étienne Beaudouin (1883-1932), de fait, deviendra auteur dramatique et metteur en scène.
Quand un heureux événement se profile, que ce soit pour ses propres enfants ou ses petits-enfants, ses confrères cherchent avant tout à le rassurer en lui promettant des mâles :
« J’espère que le jeune bébé et son futur petit frère sont en parfait état » [BANM, Ms 1427 (2298) n° 79]
Déclare ainsi Pierre Marie (1853-1940), quelque temps avant la naissance d’Antoinette le 15 mars 1892. Charles Gandy (1872-1943) n’est pas en reste, qui pronostique le 14 avril 1921, douze jours seulement avant la délivrance mais sans plus de succès :
« Il me semble – si vous ne l’êtes déjà – que vous n’allez pas tarder à être grand-père d’un beau garçon ; car, ce sera un garçon, malgré les protestations de Madame votre fille. » [BANM, Ms 1427 (2298) n° 55]
Plus tragiquement, les conseils du professeur Henri Rendu (1844-1902), qui suspecte chez Mme Beaudouin une tuberculose, paraissent bien dérisoires face à une progression rapide de la maladie qui l’emporte le 13 juillet 1895, à tout juste 34 ans.
En 1901, le même Henri Rendu n’est guère plus optimiste vis-à-vis de la belle-sœur du docteur Beaudouin :
« Votre pauvre belle-sœur est en effet dans un état grave, car elle a le tiers supérieur du poumon droit plus que suspect, et certainement la fièvre qu’elle présente en ce moment est symptomatique d’une tuberculisation aiguë. […] Enfin votre belle-sœur n’est pas de celles qui aident le médecin par la bonne volonté de se soigner, en sorte que chez elle tout, question d’hygiène, d’alimentation etc. devient une source de difficultés. Je n’en augure rien de bon et la maladie me paraît devoir marcher vite. » [BANM, Ms 1427 (2298) n° 122]
L’expertise médicale au prisme de la correspondance privée
La correspondance reçue par le docteur Beaudouin rend compte, au détour des diagnostics ou des propositions thérapeutiques, de questions d’apparence triviale mais relevant du quotidien de la pratique médicale : honoraires, degré de certitude du diagnostic, vérité due au patient, etc.
Le neurologue Pierre Marie fait ainsi partie des correspondants du docteur Beaudouin, qu’il n’hésite pas à morigéner avec la tendresse paternaliste du grand médecin parisien, lui reprochant, quand il réserve ses contributions à la presse régionale, de « pousser le normandisme un peu loin » [BANM, Ms 1427 (2298) n° 79]. Médecin en vue, il n’en est pas moins attaché à ses honoraires :
« Il m’est très agréable que vous m’appeliez à donner mon avis sur votre malade, et comme elle n’est pas très fortunée, il me semble qu’il serait un peu dur de lui demander les honoraires habituels qui seraient 500 francs – mais le maximum des concessions que je pourrais faire, eu égard à ce que vous me dites, serait de ne lui demander que 350 francs. » [BANM, Ms 1427 (2298) n° 76]
Il lui arrive d’être hésitant quant au diagnostic à prononcer :
« Ceci, mon cher ami, n’est pas une consultation, et c’est exprès que je reste dans les termes d’une lettre confidentielle, car véritablement il me répugnerait de parler pour votre client « ex professo », alors qu’en réalité je suis très hésitant sur l’ensemble des phénomènes qu’il présente. » [BANM, Ms 1427 (2298) n° 82]
Précise-t-il en mars 1895, confronté à un cas complexe pour lequel il préconise un régime lacté et du salophène. Quand il se risque à un diagnostic pessimiste, il préfère laisser à son confrère le privilège de l’annonce :
« Je n’ai pas prononcé le nom de tabès, ne sachant pas si le malade était en état de recevoir le choc d’une aussi mauvaise nouvelle, c’est donc à vous qu’il appartiendra de lui dire ou non le nom de sa maladie. » [BANM, Ms 1427 (2298) n° 85]




Dr Galezowski. Lettre au docteur Beaudouin. Paris, 6 octobre 1892 [BANM, Ms 1427 (2298) n° 46]
La difficulté d’annoncer une vérité cruelle est également présente sous la plume du docteur Xavier Galezowski (1832-1907), au sujet d’une femme tuberculeuse à qui on a extirpé un œil. L’ophtalmologiste s’apprête à extirper le deuxième car, « dans le grand malheur, qui frappe cette pauvre femme, il faut au moins chercher à sauver la vie » [BANM, Ms 1427 (2298) n° 47], mais en recommandant de ne pas lui dévoiler la réalité de sa situation :
« […] le mal a détruit le nerf optique et les membranes visuelles de l’œil. Il y a à craindre, comme disait justement mon éminent confrère et ami, le Professeur Cornil, à ce que le mal ne se propage pas aux méninges, c’est pourquoi il faudra enlever le plus tôt possible l’œil. Nous n’avons pas besoin de parler d’autre chose que d’une opération sans expliquer quelle est la nature d’opération. Peu à peu, elle devinera elle-même la signification de cette opération. » [BANM, Ms 1427 (2298) n° 46]
À l’intérieur même de sa lettre, le docteur Galezowski propose une version plus rassurante, à lire à la patiente :
« Voici, très honoré confrère, les réponses aux questions que vous me faites, relativement à notre petite malade dont je ne cesse de m’occuper. D’abord, il est très heureux, que l’œil ne grossit plus ; il y aura probablement nécessité de pratiquer une petite opération de pupille artificielle. » [BANM, Ms 1427 (2298) n° 46]
Élève et successeur de Jean-Martin Charcot, Pierre Marie fait parfois preuve d’une grande sûreté de jugement, ainsi dans ce diagnostic d’hystérie posé en novembre 1899 :
« Enfant en bon état de nutrition mais avec des formes féminines, bassin large et remontant haut, cuisses rondes comme celles d’une femme. Testicules petits, verge idem ; mont de Vénus très prononcé et dont le scrotum n’est pour ainsi dire qu’une dépendance. Il s’agit là évidemment d’une malformation congénitale, opinion corroborée par la disposition de la cicatrice ombilicale et par l’existence d’une bride préputiale dont on a fait la section chirurgicale il y a deux ou trois ans. L’enfant est manifestement hystérique (diminution de la sensibilité à la piqûre sur le côté droit du corps). Les crises de douleur qu’il présente ne relevant d’aucune affection organique sont très vraisemblablement aussi de nature hystérique, ainsi que tout l’état mental de l’enfant, et j’ajouterais volontiers aussi de la mère. J’ai essayé de rassurer celle-ci et l’ai exhortée à se tenir tranquille et à vous écouter aveuglément tout en tenant son bonhomme de fils avec un peu plus de poigne. J’ai ajouté un peu d’hydrothérapie et d’arsenic, mais en réalité c’est surtout le traitement moral qui portera les meilleurs fruits. » [BANM, Ms 1427 (2298) n° 84]
Il n’est pas le seul à poser le diagnostic d’hystérie ; ainsi Henri Barth, en mai 1895 :
« […] j’ai toujours connu M. G. très nerveux, très impressionnable. D’un caractère plutôt passionné il a épousé une femme d’un tempérament froid, dont l’humeur calme et un peu insouciante forme avec la sienne propre un parfait contraste. Plus d’une fois déjà, je l’ai vu très irrité, disons mieux, très malheureux, de certaines petites divergences de vues entre lui et Madame G. Comme vous l’avez deviné, il aime beaucoup sa femme et lui est absolument fidèle, mais il prend au tragique le moindre petit malentendu, le plus léger manquement à une règle de l’ordre intérieur et à la discipline sévère qu’il voudrait voir régner sans son ménage. Je dois ajouter pour vous seul que ces petits motifs d’irritation sont grandement envenimés par le fait de la frigidité de Madame G., à qui les approches conjugales (très recherchées par un mari très ardent) sont indifférentes sinon tout à fait pénibles. Tout cela ne suffirait sans doute pas à justifier les accès de frénésie que vous me décrivez, mais il faut tenir compte des antécédents de M. G. qui présente des stigmates d’hérédité nerveuse indiscutable, et dont la santé personnelle, sans être mauvaise, a été souvent troublée par des incidents d’ordre névropathique. La chute de cheval qu’il a faite il y a dix ans a été insignifiante comme traumatisme : elle n’en a pas moins été suivie d’accidents assez notables, offrant nettement le caractère hystérique, et comme tels développés seulement quelques jours après l’accident, quand l’imagination du malade a eu le temps de travailler. […] Un traitement névrosthénique, aidé d’une suggestion vigoureuse, a eu promptement raison de tous ces phénomènes, et M. G. a pu réussir brillamment ses concours. Mais plusieurs fois je l’ai vu, vis-à-vis de ses parents, se conduire un peu en enfant gâté, se buter devant une difficulté même insignifiante, et avoir une crise de larmes lorsqu’on insistait pour lui faire changer d’avis. […] En résumé je crois que M. G. est purement et simplement atteint d’hystérie ; mais cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas le soigner […] » [BANM, Ms 1427 (2298) n° 10]
Un médecin érudit
À cette correspondance d’experts viennent s’ajouter quelques lettres relatives aux activités érudites de Frédéric Beaudouin : publications historiques du docteur Beaudouin, proximité du congrès international d’histoire de la médecine à Leyde, ou encore telle lettre de Robert van der Elst qui détaille ses recherches sur saint Luc :
« Mon travail doit être édité avec une vie de saint Cosme et de saint Damien qui a été le dernier ouvrage du docteur Dauchez, et je pense que l’apparition n’en tardera pas beaucoup. Néanmoins la publication d’une partie de ma Vie de saint Luc doit précéder, dans le Bulletin de la société de saint Luc, l’édition de l’ouvrage. […] Si vous désirez des renseignements plus prompts que cette tardive et partielle impression de mon étude, je puis vous indiquer quelques « sources » où vous puiserez avec profit pour obtenir du saint Luc des indications historiques : d’abord les Pères de l’Église grecque, et de l’Église latine, en particulier Eusèbe et saint Jérôme, dont les œuvres sont parsemées de quelques allusions à l’œuvre médicale de saint Luc (voir les index pour les références) ; ensuite des philologues modernes, dont l’Allemand Harnack (Lukas der Arzt) et l’Anglais Hobart : le Dictionnaire apologétique de Beauchesne, article Évangiles, publie un bon résumé des travaux de ces philologues quant à ce qui concerne les preuves de la carrière médicale de st Luc, telles qu’on les tirer de la critique interne. Enfin, le P. Huby, Jésuite, a fait une étude intéressante sur saint Luc (Études, n° du 5 janvier 1918). »
Jérôme van Wijland
Références bibliographiques :
[BEAUDOUIN 1876] H. Marais et H. Beaudouin, Essai historique sur la cathédrale et le chapitre de Séez, Alençon, Ch. Thomas et L. Mention, 1876
[BEAUDOUIN 1891] Henri Beaudouin, La vie et les œuvres de Jean-Jacques Rousseau, Paris, Lamulle et Poissons, 1891
[BEAUDOUIN 1905] « Nécrologie. M. Henri Beaudouin », L’Indépendant de Briouze, Putanges, Écouché, Ranes, Bouce, 11e année, n° 522, dimanche 21 mai 1905, p. 1-2
[DELAUNAY 1930] Paul Delaunay, « Le docteur Frédéric Beaudoin, d’Alençon », Bulletin de la Société française d’histoire de la médecine, tome XXIV, 1930, p. 275-277
[LETACQ 1920] A. Letacq, « Notice sur Monsieur Henri Beaudouin (1826-1905) », Bulletin de la Société historique et archéologique de l’Orne, tome XXXIX, premier bulletin, janvier 1920, p. 233-254
[OURSEL 1912] « Beaudouin (Marie-Frédéric) », dans Noémi Noire-Oursel, Nouvelle biographie normande, Deuxième supplément, Paris, Ernest Dumont ; Rouen, A. Lestringant, 1912, p. 26
[SALEILLES 1900] R. Saleilles, « Édouard Beaudoin, professeur à la Faculté de droit de Grenoble », Revue internationale de l’enseignement, 1900, p. 310-323
[VALLIN 1886] Vallin, rapporteur, « Rapport sur l’enquête concernant la contagion de la phtisie », fait au nom d’une Commission composée de MM. Villemin, Millard, Constantin Paul, Grancher, Debove et Vallin, Bulletins et mémoires de la Société médicale des hôpitaux de Paris, tome III, Troisième série, année 1886, 1886, séance du 25 février 1886, p. 72-120.
Pour citer cet article :
Jérôme van Wijland, « Un médecin alençonnais et ses homologues parisiens », Site de la Bibliothèque de l’Académie nationale de médecine [en ligne]. Billet publié le 28 juin 2024. Disponible à l’adresse : http://bibliotheque.academie-medecine.fr/ms-1427-2298-beaudouin/.