La plus grande partie des imprimés anciens de la Bibliothèque de l’Académie nationale de médecine se trouvent dans notre fonds Daremberg, constitué grâce à l’acquisition en 1873 de la collection de Charles Daremberg (1817-1872), médecin, philologue, bibliothécaire et historien de la médecine. A l’occasion d’un récolement, nous vous présenterons dans une série de billets certains des ouvrages de ce fonds, qui n’étaient pas encore signalés dans les catalogues publics.
Iulius Casserius, ou Giulio Casseri (1552-1616), est aux dires de ses premiers biographes des XVIIe et XVIIIe siècles issu d’une famille pauvre (humili nempe loco natus, d’après la biographie de Giacomo Filippo Tomasini) de Plaisance (ce qui lui vaut le surnom de Placentinus, qui lui est parfois accolé). Il se rend à Padoue pour y servir le médecin anatomiste Girolamo Fabrici d’Acquapendente (ou Hyeronimus Fabricius), dont il suit les leçons avant de devenir son disciple (ex famulo auditor effectus, ex auditore discipulus). Il s’inscrit à l’école de médecine à l’université « artistarum » (celle où sont enseignées médecine, philosophie, rhétorique et astronomie), et y obtient un diplôme en médecine et philosophie, sans doute vers 1580. Après quoi il prend place au sein de jurys d’examens, exerce le métier de chirurgien avec semble-t-il une certaine reconnaissance publique.
Déjà formé au cours des années passées auprès de Fabricius, Casserius donne alors la mesure de ses talents d’anatomiste, lors de dissections privées, qui le mettent en concurrence avec son maître, limité dans son activité publique de professeur d’anatomie, du fait de ses forces déclinantes et de la rareté des cadavres. En 1595, sollicité par les étudiants de la Nation allemande (au sein des facultés, les étudiants sont alors groupés selon leur origine : à l’université « artistarum » de Padoue, on trouve ainsi par exemple les Nations lombarde, romaine, allemande ou toscane), il y rencontre un succès qui dégrade encore ses relations avec son ancien maître et désormais rival. Durant l’hiver 1597/1598, il dissèque des chiens, un singe, puis des cadavres humains devant un auditoire qui inclut désormais d’autres Nations, dans un théâtre anatomique construit dans la maison qu’il partage avec son frère. Fabricius obtient alors que l’université interdise à Casserius toute dissection privée. C’est l’époque où celui-ci publie sa première œuvre, De Vocis auditusque organis historia anatomica (à Ferrare, chez Baldino, 1600). Les dissections privées de Casserius reprennent en 1604, avec l’accord des autorités universitaires. S’ensuivent plusieurs années de chicanes, jusqu’à ce que le conflit opposant Fabricius à Casserius trouve une sorte de conclusion en 1609 : sur une décision du gouvernement de Venise, l’enseignement de l’anatomie (qui revient à Fabricius) est distingué de celui de la chirurgie (qui échoit à Casserius, assorti du droit d’enseigner l’anatomie de manière privée). Mais ce n’est que quelques mois avant sa mort que Casserius donne sa première leçon d’anatomie dans le théâtre public.
Lorsque Tomasini rédige en 1630 sa notice biographique, la première édition posthume des illustrations anatomiques n’a paru que depuis trois ans (Tabulæ anatomicæ LXXVIII, à Venise en 1627). Tomasini ne signale que les livres publiés du vivant de Casserius, à savoir, De Vocis, & Auditu Organis Historiam Anatomicam, variis Iconibus ære iconibus illustratam, et d’autres part un livre qu’il nomme De quinque sensibus, qui n’est autre que le Pentæstheseion, un ouvrage en cinq livres correspondant à chacun des organes des sens, comportant en tout 33 planches d’illustrations.
L’histoire des éditions successives de ce dernier ouvrage n’est pas assurée : la littérature historique donne en effet des listes variables et contradictoires des différentes éditions, en raison sans doute de la rareté des exemplaires et de certaines confusions entre les différentes œuvres de Casserius. C’est le Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales de Dechambre qui fournit la seule liste correspondant aux catalogues de bibliothèque que j’ai consultés : une première édition à Venise, chez Nicolò Misserini, en 1609, puis des rééditions à Francfort en 1610, 1612, 1622. Contrairement aux listes fournies par le dictionnaire Michaud, par Sterzi (1909/10) ou Riva (2001), je n’ai pas trouvé de trace d’édition du Pentæstheseion en 1627 ou 1632 (l’erreur pourrait provenir d’une confusion avec les Tabulæ anatomicæ posthumes). Ce que plusieurs catalogues distinguent comme deux éditions francfortoises de 1609 et 1610 ne sont sans doute qu’une seule édition de 1610, dont la page de titre comporte deux dates : la mention d’édition indique 1610 (« Sumptibus hæredum Nicolai Bassæi ») alors qu’une mention en bas de page de titre indique 1609 (« Officina Nicolai Bassæi: Anno Dom: M.DCIX »).
Titre | Édition | Date |
Pentæstheseion, hoc est de quinque sensibus liber, organorum fabricam variis iconibus fideliter aere incisis illustratam, nec non actionem & vsum, discursu anatomico & philosophico accuratè explicata continens. | Venetiis, Apud Nicolaum Misserinum | 1609 |
Pentæstheseion, hoc est, de quinque sensibus liber, organorum fabricam variis iconibus fideliter & ad viuum aere incisis illustratam, nec non actionem & vsum, discursu anatomico & philosophico accuratè explicata continens. | Francofurti, Sumptibus hæredum Nicolai Bassæi | 1610 |
Nova anatomia, continens accvratam organorvm sensilium, tam hvmanorum, quàm animalium brutorum, & delineationem æreis figuris affabrè depictis intuentium oculis subiectam, & descriptionem dilucido sermonis genere explicatam. | Francofurti, Impensis Iohannis Bassæi | 1612 |
Nova anatomia, continens accvratam organorvm sensilium, tam hvmanorum, quàm animalium brutorum, & delineationem æreis figuris affabrè depictis intuentium oculis subiectam, & descriptionem dilucido sermonis genere explicatam. | Francofurti, Impensis Iohannis Treudel | 1622 |
Même ainsi bornée, l’histoire éditoriale et commerciale du Pentæstheseion/Nova anatomia demeure pleine d’intérêt par ses rebondissements : quatre éditions, avec trois éditeurs différents, et deux lieux d’édition ; et qui plus est, sous deux titres successifs. Aussi bien le Dictionnaire biographique de Michaud que les articles de Sterzi (1910) et Riva (2001) précisent que l’édition de 1622 porte le titre de Nova anatomia, continens accvratam organorvm sensilium, tam hvmanorum, quàm animalium brutorum, & delineationem æreis figuris affabrè depictis intuentium oculis subiectam, & descriptionem dilucido sermonis genere explicatam. Mais en réalité, l’édition précédente, celle de 1612 que nous présentons ici, publiée trois ans après l’édition princeps, porte déjà ce titre en latin. Cette approximation de la part de différents auteurs peut s’expliquer par l’extrême rareté de cette édition de 1612 : les catalogues disponibles en ligne ne la signalent qu’à Nuremberg, Leipzig et Stockholm. En France, la Bibliothèque municipale de Lyon possède un exemplaire de chacune des éditions de 1612 et 1622 de la Nova Anatomia. La Bibliothèque de l’Académie nationale de médecine détient deux exemplaires de l’édition de 1612.
Casserius, donc, publie le résultat de ses recherches anatomiques sur les organes des sens, sous le titre de Pentæstheseion d’abord à Venise en 1609, chez Misserini. C’est un choix logique, Padoue se trouvant à la fois proche et sous la souveraineté de la République de Venise. Mais un an plus tard, une édition du même titre paraît à Francfort, chez Nicolas Bassée. Comment rendre compte de cette édition allemande ? Sterzi, commentant l’épître dédicatoire, qui apparaît dès l’édition vénitienne de 1609, au duc de Bavière Maximilien Ier (1597-1651), considère qu’elle doit être liée aux excellentes relations qu’entretient à Padoue Casserius avec les étudiants de la Nation allemande. Dans ce texte, Casserius loue un prince protecteur du droit, de la médecine et de la philosophie dans l’« Athènes germanique » qu’il protège, à savoir l’Académie d’Ingolstadt, l’une des principales villes du duché. C’est peut-être faire trop d’honneur à l’étude de la médecine à l’Académie, modeste et quelque peu étouffée par l’enseignement philosophique assuré par les pères jésuites (Verdière, 1887, t. 2, p. 225-227). Mais la trajectoire de l’anglais Edmund Hollyng, diplômé à Padoue, et enseignant ensuite la médecine à Ingolstadt durant 24 ans, à partir de 1688 (ibid. p. 85) montre les liens possibles entre Padoue et la capitale bavaroise.
Mais Francfort se trouve loin d’Ingolstadt, et le choix d’un imprimeur protestant à Francfort, pour le Pentæstheseion de 1610 et les Nova anatomia de 1612 et 1622, n’a pas nécessairement de lien avec l’hommage rendu au duc de Bavière. L’imprimeur francfortois se nomme Jean Bassée (Iohannus Bassæus). Son père Nicolas Bassée – lui-même fils d’un négociant de Valenciennes passé au protestantisme -, s’est installé à Francfort à partir de 1561 comme relieur et imprimeur, activité qu’il poursuit jusqu’en 1601. Un filigrane relevé sur notre exemplaire de la Nova anatomia révèle l’utilisation de papier allemand (Augsbourg), mais Bassée utilise au moins une lettrine française, ce que peuvent expliquer ses origines : celle utilisée pour la lettre E représente Énée portant Anchise (alors qu’en latin comme en allemand, Énée s’écrit Aeneas ou Äneas). Choisir un imprimeur-libraire à Francfort, c’était sans doute le meilleur moyen d’obtenir un « succès de librairie », en se rapprochant de cet évènement central pour le monde du livre que constitue la foire de Francfort dès la fin du XVe siècle. S’y déplacent les libraires, mais aussi les auteurs parmi lesquels les professeurs de Wittemberg, Heidelberg, Louvain, Paris, Oxford, Cambridge et Padoue (Sordet 2021, p. 206, s’appuyant sur Henri Estienne, Nundinarum Francofordiensium encomium. Éloge de la foire de Francfort…, éd. Odile Kammerer, Genève, Droz, 2017). On trouve d’ailleurs mention de la réédition en 1622 de la Nova anatomia (par Johann Treudel, beau-frère de Jean Bassée) dans le catalogue de la foire, publié chaque année depuis 1574 (Catalogus universalis pro nundinis francofurtensibus autumnalibus de anno M. DC. XXII, Francofurti, Sigismundu Latomi, 1622).
L’ouvrage de 1612 présente des différences avec les éditions précédentes, de 1609 et 1610. C’est d’abord le frontispice qui a changé : en 1609 il est composé de motifs et de personnages génériques, seul le portrait de Casserius, imprimé dans un petit médaillon au-dessus du titre venant personnaliser l’image. Dès la première édition francfortoise, en 1610, le décor gravé comprend toujours le portrait mais ajoute autour du titre un décor essentiellement composé d’angelots portant des têtes à divers stades de dissection, certaines rappelant les dissections de Casserius représentées dans le volume.
Sur la première page de cette Nova anatomia de 1612, on observe plusieurs autres différences par rapport aux deux éditions antérieures. C’est d’abord le titre qui a changé : le Pentæstheseion grec du titre a été abandonné pour un titre latin soulignant la nouveauté des connaissances qu’il apporte. Casserius connaissait le grec, mais il n’en allait pas ainsi de la majeure partie de ses potentiels lecteurs, familiers du seul latin. Avec le mot nova, le changement de titre apparaît par ailleurs comme relevant d’une stratégie commerciale : il s’agit en quelque sorte de la traduction éditoriale du nouveau paradigme scientifique, caractéristique de l’anatomie post-vésalienne, qui valorise la nouveauté par rapport au respect de la tradition. Par ailleurs, le nom de l’auteur, Iulius Casserius Placentinus (de Plaisance), est devenu Julius Placentinus, l’emploi du surnom seul pouvant indiquer une certaine notoriété. Mais c’est le changement de titulature qui est le plus intéressant : en 1609 il est qualifié de « médecin, philosophe et anatomiste ». En 1610 vient s’ajouter le superlatif « très renommé » (« celeberrimus »). C’est alors, on l’a vu, que Casserius est nommé professeur de chirurgie ; il interprète à sa manière l’autorisation qui lui est laissée d’enseigner en privé l’anatomie pour se donner sur la page de titre de la Nova Anatomia de 1612 le titre qu’il désire, celui de « médecin et professeur ordinaire d’anatomie à Padoue ». En réalité, dans un document daté de 1613, cité par Sterzi et extrait des archives vénitiennes, Casserius sollicite encore auprès des autorités universitaires le titre de professeur d’anatomie, et il se prévaut pour cela de ses deux publications (Istanza presentata dal Casseri ai Riformatori dello Studio per esser nominato Professore di Anatomia, citée dans Sterzi, 1910, p. 100) :
J’ai deux ouvrages d’anatomie imprimés, l’un dédié au très sérénissime Prince de Plaisance et Parme, l’autre au sérénissime Duc de Bavière, comme on peut voir ; et même, je détiens chez moi un ouvrage entier d’anatomie du corps humain, avec cent cinquante planches ou figures, comme on aime à les appeler, gravées sur cuivre, et tous les discours tenus sur eux, pour lequel j’ai dépensé trois mille ducats en plus des grandes fatigues que j’ai endurées, dans mon corps et mon esprit.
Ce petit in folio est relié en parchemin, avec un décor à la Duseuil. Il comporte pour chacun des livres portant sur les 5 sens de 2 à 12 planches, 33 en tout, gravées sur cuivre. Ces illustrations constituent un élément central du projet éditorial, puisque Casserius y insistait dans la préface de la De Vocis auditusque organis historia anatomica, publiée en 1600, précisant que ces illustrations se distinguaient par leur goût, leur clarté, leur art, et le soin qui leur avait été apporté (elegantia, perspicuitate, artificio denique ac studio superent universas). On sait, par un passage du texte, que ces dessins étaient dus à un peintre allemand nommé Iosephus Murerus, duquel on ne sait rien, sauf à vouloir l’identifier au sculpteur sur verre Josias Murer (1564–1630, Zurich), identification qui ne fait pas l’unanimité (Cunsolo 2007, p. 171). Le Pentæstheseion/Nova Anatomia reprend les 12 planches représentant l’oreille, mais ne donne pas d’indication sur l’identité des artistes, dessinateur ou graveur, pour les autres illustrations. De dimensions plus réduites que l’édition originale (316 × 202 mm contre 410 × 272 mm), l’édition de 1612 et la suivante ont nécessité une nouvelle gravure, que Choulant juge d’une qualité inférieure (Choulant, 1852, p. 224). Pour les gravures de l’ouvrage posthume de 1627, les noms d’Odoardo Fialetti (1573-1636/7) et Francesco Valesio sont signalés sur le frontispice. Rien ne dit en revanche qu’ils aient participé aux illustrations du Pentæstheseion/Nova anatomia.
La préface se conclut par un poème laudateur attribué à Bartholin, lequel a été l’élève de Casserius. De fait, les chroniques de la Nation allemande de Padoue montrent l’estime dont ce dernier a bénéficié de la part de ses élèves. Les rééditions du Pentæstheseion sont également le signe du succès, dû en partie à la qualité technique et artistique des illustrations, auxquelles Choulant reconnaît pour la gravure sur cuivre le même caractère fondateur que les représentations gravées sur bois de la Fabrica de Vésale. Les anatomistes contemporains reconnaissent volontiers certains apports scientifiques, parmi lesquels, pour les organes des sens, le muscle externe du marteau, à l’intérieur de l’oreille, la description correcte du larynx comme une structure cartilagineuse, ou encore la première description correcte de l’œil et des organes accessoires : il atteint ce but – et c’est là une autre spécificité notable de cette œuvre – par un large recours à l’anatomie comparée, apprise auprès de Fabricius, avec des représentations de dissections de singes, chats, bœufs, chèvres, coqs.
L’un de nos deux exemplaires possède quelques marques particulières : une annotation en latin sur le premier plat intérieur, précisant qu’il s’agit bien là d’une réédition du Pentæstheseion, et, sur un certain nombre de dessins d’animaux, des ajouts facétieux d’une langue sortant du bec ou de la gueule.
Cette édition de 1612, particulièrement rare, outre qu’elle représente une œuvre importante pour l’histoire de l’anatomie, constitue donc un document précieux pour l’histoire de l’édition : objet en soi, mais aussi chaînon de l’histoire du Pentæstheseion, elle illustre la manière dont un imprimeur-libraire placé au cœur du monde de l’édition et un anatomiste dont la notoriété va croissant tentent d’ajuster leur stratégie de publication en vue du succès commercial.
François Léger
Référence :
Julius Placentinus, Nova anatomia, continens accvratam organorvm sensilium, tam hvmanorum, quàm animalium brutorum, & delineationem æreis figuris affabrè depictis intuentium oculis subiectam, & descriptionem dilucido sermonis genere explicatam, Francofurti, impensis Joannis Bassaei, M. DC. XII [BANM, cote D 412]
Bibliographie :
« Basse, Nikolaus », 2022, dans CERL Thesaurus. En ligne. https://data.cerl.org/thesaurus/cni00032614
« Casserio (Jules) », dans Amédée Dechambre, Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales, Tome 13, Paris, G. Masson, P. Asselin, 1874, p. 10-11
« Casserio (Jules) », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition, tome 7, Paris, Mme C. Desplaces, Leipzig, F. A. Brockhaus, 1854, p. 130
Ludwig Choulant, « Giulio Casserio », dans History and Bibliography of Anatomic Illustration in Its Relation to Anatomic Science and the Graphic Arts, Chicago, University of Chicago Press, 1920 [trad. de l’éd. 1852], p. 223-228
Elisabetta Cunsolo, « Between reality and imagery », dans Pascale Pollier-Green, Ann Van de Velde, Chantal Pollier (dir.), Confronting Mortality with Art and Science, Bruxelles, VUBPress, 2007, p. 165-177
Alessandro Riva, Beniamino Orrù, Alessio Pirino, Francesca Testa Riva, « Iulius Casserius (1552-1616), The Self-Made Anatomist of Padua’s Golden Age », The Anatomical Record, 2001, vol. 265, p. 168-175
Yann Sordet, Histoire du livre et de l’édition, Paris, Albin Michel, 2021
Giuseppe Sterzi, « Giulio Casseri anatomico e chirurgo (1552 c.-1616) », Nuovo Archivio Veneto, 1909, XVIII, p.206–278 (part. I), 1910, XIX, p. 25–111 (part. II)
Giacomo Filippo Tomasini, Illustrium virorum elogia iconibus exornata, Padoue, D. Pasquardum et socium, 1630
Charles-Hippolyte Verdière, Histoire de l’Université d’Ingolstadt : des ducs, ses patrons, et de ses Jésuites jusqu’à la Paix de 1624, due à ses élèves, l’Empereur Ferdinand II et l’Électeur Maximilien Ier / Les Congrégations primitives et les « Directions » du « Vénérable » P. Rem, principaux faits jusqu’en 1872, 2 vol., Paris, P. Lethielleux, 1887
Michal Wysocki, Karolina Saganiak, Helena Zwinczewska, et al., « Iulius Casserius: revolutionary anatomist, teacher and pioneer of the sixteenth and seventeenth century », Anatomical Science International, 2016, vol. 91, p. 217–225
Tinerario Zucconi, « Giulio Cesare Casserio », dans Pietro Castignoli (dir.), Storia di Piacenza, volume Quarto, Tomo I, Dai Farnese ai Borbone (1545-1802), Piacenza, Edizioni Tip.Le.Co, 1999, p. 313-317
Pour citer cet article :
François Léger, « Le fonds Daremberg – I. Nova anatomia, par Iulius Casserius », Site de la Bibliothèque de l’Académie nationale de médecine [en ligne]. Billet publié le 12 mai 2023. Disponible à l’adresse : https://bibliotheque.academie-medecine.fr/daremberg-1-casserius